Le Centre du Sommeil et de la Vigilance de l’Hôtel dieu organise comme chaque anné les 13èmes Ateliers de la Narcolepsie et de l’Hypersomnie qui auront lieu, le samedi 25 janvier 2020 à la Faculté de Médecine Paris Descartes – Site Necker.
Vous pourrez également y retrouver l’Association Française de Narcolepsie Cataplexie et d’Hypersomnies rares.
N’hésitez pas à venir faire connaissance avec les équipes soignantes, association ou demander de la documentation. Modalités d’inscription ci dessous ⇓
Sommeil, rythme de vie et bien-être.
De la maternelle à l’entreprise, quoi de neuf ?
La prévention dont l’impact est fondamental dans le bien-être et la santé est assurée par les paramédicaux dans les entreprises et collectivités. Fort de ce constat, l’INSV a souhaité consacrer une journée spécifique aux professionnels de santé paramédicaux, afin de diffuser des éléments de connaissance sur le sommeil et ses pathologies, chaque année selon un angle d’approche différent.
L’objectif de cette Rencontre Paramédicale du Sommeil est multiple :
Public : Professionnels de santé paramédicaux, aides-soignants, infirmiers, ingénieurs biomédicaux, psychologues, chargés de prévention
Inscriptions avant le mercredi 20 novembre 2019 – prolongé :
Etablissement d’une convention de formation
Sur justificatif d’exercice libéral/auto-entrepreneur.
Sur justificatif de moins de 3 mois. Quota de places limité.
Inscriptions à compter du jeudi 21 novembre 2019 :
Etablissement d’une convention de formation
Sur justificatif d’exercice libéral/auto-entrepreneur.
Sur justificatif de moins de 3 mois. Quota de places limité.
Notre mode de vie est en transformation rapide depuis une trentaine d’années : organisation sociale, organisation professionnelle, système socio-économique… Toutes les études soulignent la dette de sommeil des Français. Une véritable épidémie qui aggrave la plupart des maladies chroniques.
Réalisée à l’occasion de la 19e Journée du Sommeil®, l’enquête INSV/MGEN 2019 a été conçue pour évaluer l’impact de modes de vie sur le sommeil Français et prendre appui sur les points d’inquiétude pour dispenser des conseils individuels et collectifs en faveur d’un bon sommeil.
Plus des deux tiers des Français, le plus souvent les jeunes de 18 à 34 ans et les hommes, se disent satisfaites de leur sommeil. En même temps, près de la moitié peinent à s’endormir ou à se rendormir et déclarent souffrir d’un trouble du sommeil. Près d’un quart somnolent pendant la journée.
Et la moitié des Français déclarent ressentir du stress avec un retentissement sur leur sommeil, notamment chez ceux qui dorment le moins pendant la semaine (6h ou moins par nuit). Les plus touchées sont les femmes chez lesquelles le stress ressenti est accru.
Gare à la rupture du rythme veille-sommeil
L’insuffisance de sommeil en semaine est dénoncée par toutes les études et dans tous les pays depuis plusieurs années. Les Français en sont conscients et ils tentent de « récupérer » au cours du week-end en se levant plus tard, avec un différentiel de temps de sommeil entre la semaine et le WE qui va jusqu’à 2h30 chez les plus jeunes (1h32 pour les 35-54 ans ; 12 min pour les 65-75 ans). Ce retard des horaires, ou « jet lag social », est un des facteurs principaux de l’épidémie de dette de sommeil soulignée par toutes les études.
Se coucher et se lever à heures régulières est le gage d’un sommeil efficace. Ainsi, la grasse matinée trop longue le week-end n’est pas une bonne stratégie pour récupérer.
La journée, la durée de l’activité physique apparaît très insuffisante, moins d’1 heure par semaine pour 34% des Français. Cette sédentarité affecte la vigilance diurne, car on trouve 3 fois plus de personnes très somnolentes parmi les « non-marcheurs » que parmi ceux qui marchent (14% vs 5%).
Ceux qui pratiquent plus de 3h par semaine sont parmi les plus satisfaits de leur sommeil (74%). De même, les Français qui sortent en plein air plus d’1 heure par jour de semaine et de WE sont beaucoup plus nombreux à se déclarer satisfaits de leur sommeil.
Un sommeil de qualité nécessite une exposition quotidienne à la lumière du jour pendant plus d’une heure, et une activité physique régulière à raison de 30 minutes au minimum par jour
9 Français sur 10 vont sur internet tous les soirs ou presque pour lire leur courriel, chercher des informations ou pour aller sur leurs réseaux sociaux, y compris au lit avant de dormir. Les connexions, réseaux sociaux, sms ou autres mails, y compris jusque dans le lit avant de dormir, génèrent une excitation cognitive tout à fait préjudiciable au sommeil. Les messages souvent anxiogènes et l’essor des séries télévisées aggravent la situation.
L’enquête montre une corrélation entre une forte dose de médias électroniques et l’insatisfaction de sa vie. Respecter un « couvre-feu digital », 1h au moins avant de se coucher, s’impose pour mieux dormir.
Le jeu est terminé… merci de vos participations !
Le gagnant sera désigné par mail le mardi 2 avril 2019.
En partenariat avec la Fondation Adova
Vous pouvez y retrouver
Impact des modes de vie sur notre sommeil
Gestion du temps, équilibre vie pro \ vie perso, hyperconnexion, comportements alimentaires, sédentarité, stress… cette année, attirons l’attention du public sur le lien entre nos styles de vie et la qualité de notre sommeil.