À l’occasion de la 24ème Journée du Sommeil, organisée vendredi 15 mars par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, et à la lumière de l’enquête INSV / Fondation VINCI Autoroutes menée par OpinionWay, les spécialistes attirent l’attention sur l’interdépendance et la réciprocité entre les trois piliers de la santé – Manger, bouger, dormir – en matière de santé.
… plus particulièrement les personnes ayant une maladie chronique 67% ou qui travaillent en horaires irréguliers / décalés.
L’insomnie (19%) et les troubles du rythme du sommeil (16%) suivis des apnées du sommeil (10% – vs 7% en 2023), sont les troubles les plus rencontrés par les Français.
33% des personnes qui pratiquent une activité physique au moins une fois par semaine (63%) estiment avoir une très bonne qualité de sommeil – même excellente pour 7% d’entre elles – contre seulement 25% des personnes moins actives (37%).
une tendance qui se retrouve selon le volume d’activité physique
38% des personnes qui ont le plus important volume
activité physique estiment avoir une très bonne qualité de sommeil et même une excellente pour 10% d’entre elles
Plus le niveau de sédentarité est faible,
meilleure est la qualité de sommeil (34% vs
26%).
En revanche, la durée d’endormissement est
plus longue chez les personnes les moins
sédentaires et leur durée de sommeil est plus
courte : en semaine 37% des personnes qui ont
un faible niveau de sédentarité dorment moins
de 6h par nuit (vs. 31% en moyenne).
Les actifs sont majoritairement sédentaires et plus d’1 personne sur 2
faisant plus de 150 min d’activité physique par semaine présente un
profil de sédentarité élevée.
Parmi les Français qui ne sont pas réguliers dans l’heure du dîner
en semaine / jours de travail,
• … une heure de coucher un peu plus tardive (23h16 vs. 23h06 en
moyenne)
• … ils sont plus nombreux à souffrir de troubles du rythme du
sommeil (23% vs. 16% en moyenne)
• … ils sont moins nombreux à avoir une bonne qualité de sommeil
(22% « excellente / très bonne » vs. 30% en moyenne)
Et au global moins de régularité également dans les autres repas
de la journée.
Parmi les personnes laissant moins d’1heure…
• La durée d’endormissement est plus longue :
35% déclarent mettre 1 heure ou plus pour s’endormir en semaine
(vs. 24% au total)
• En tendance : ils ont un peu plus de troubles du rythme du
sommeil : 20% (vs. 16%)
• Une heure de réveil plus matinale en semaine : 5h46 (vs. 6h24 au
total).
Intervenants :
Dr Marc Rey, Neurologue, Président de l’INSV
Mme Nadia Auzanneau, Directrice du Département Santé d’OpinionWay
Docteur Claude Gronfier, Neurobiologiste, Directeur de Recherches à l’Inserm, Président du Conseil Scientifique de l’INSV, Vice-Président de la Société Francophone de Chronobiologie
Professeur Martine Duclos, Présidente de l’ONAPS, Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité
Professeur Damien Davenne, Vice-Président du Conseil Scientifique de l’INSV
Bernadette Moreau, Déléguée Générale de la Fondation VINCI Autoroutes
INSV
Institut National du Sommeil
et de la Vigilance
18 rue Armand Moisant, 75015 – PARIS
Mail : contact[@]insv.org
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